Actu à Marly le Roi

vendredi 16 mai 2008

Histoire des Yvelines

La création du département des Yvelines a été décidée par la loi du 10 juillet 1964, loi portant réorganisation de la région parisienne, qui a procédé à l'éclatement des anciens départements de Seine et Seine-et-Oise[1]. Le nouveau département couvre la partie ouest de la Seine-et-Oise, à savoir la presque totalité des arrondissements de Mantes-la-Jolie, Saint-Germain-en-Laye et Versailles, une grande partie de l'arrondissement de Rambouillet et une petite partie de l'arrondissement de Pontoise).

Le nouveau département a conservé du département de Seine-et-Oise, dont il est issu, le code départemental 78, son chef-lieu, Versailles et son blason. La date officielle de mise en œuvre de cette réforme a été fixée au 1er janvier 1968, date à laquelle est entré en fonction le nouveau conseil général élu en 1967. Le premier président du Conseil général fut Jean-Paul Palewski, député UDR de Saint-Germain-en-Laye[2].

L'année suivante, en 1969, les communes de Châteaufort et Toussus-le-Noble sont rattachées aux Yvelines au détriment de l'Essonne.

C'est le poète Jehan Despert qui est à l'origine du nom du département, s'inspirant du nom de l'ancienne forêt d'Yveline dont l'actuel massif forestier de Rambouillet est une relique. Charles de Gaulle souhaitait appeler le nouveau département « Versailles » , et « Val de Seine » avait également été proposé. Mais c'est le nom suggéré par Jehan Despert qui a été adopté par l'Assemblée Nationale en 1968, sur proposition de Jean-Paul Palewski.
Le nom d’Yvelines aurait pour origine étymologique le mot celtique ioline qui signifie « abondant en eau ».

Le territoire actuel des Yvelines est peuplé depuis les temps préhistoriques. De nombreux vestiges préhistoriques ont été retrouvé, depuis le paléolithique ancien jusqu'à l'âge du fer. On peut encore voir, surtout dans le nord du département les restes de monuments mégalithiques du Néolithique. La période gauloise, au cours de laquelle la région se trouvait dans le domaine des Carnutes, a laissé peu de vestiges, le site le plus remarquable étant le sanctuaire de Bennecourt qui a subsisté jusqu'à l'époque gallo-romaine.

De l'époque gallo-romaine on a pu reconnaître plusieurs sites, dont celui de Diodurum (près de Pontchartrain qui se trouvait au croisement de deux importantes voies romaines ainsi que plusieurs villae, notamment à Richebourg, Limetz-Villez et aux Mesnuls (La Millière), et un sanctuaire dédié au dieu Mithra à Septeuil.

De l'époque mérovingienne, on a retrouvé de nombreuses nécropoles, dont la plus importante se trouve à Vicq au centre du département. La présence de croix dans les sépultures atteste de la christianisation du territoire entre le IVe et le VIIIe siècle.

samedi 3 mai 2008

Infos

Espaces verts [modifier]

La ville compte près de dix-sept hectares d'espaces verts, dont 458 m2 d'espaces fleuris. Le service des espaces verts réalise deux fleurissements par an et entretient plus de 1 300 arbres : tels que les prunus, les tilleuls, les chênes, les érables, les platanes, les aubépines, les marronniers, les catalpas, les liquidambars, et les acacias.

Cultes [modifier]

* Églises catholiques : église Saint-Vigor, église Saint-Thibaut, et chapelle Sainte-Amélie ; ces deux dernières sont situées géographiquement sur la commune du Pecq mais font partie de la paroisse de Marly-Le Pecq-L'Étang-la-Ville;

* Église protestante, réformée : le centre paroissial se situe chemin des Maigrets.

Marly possède deux cimetières : Bouilhet et Genêtrière.

Anecdotes [modifier]

Le nom de Marly a été donné à une automobile construite par la société Simca, le break Simca Marly.

Santé

Marly-le-Roi met à la disposition de ses concitoyens différents centres médicaux : le Centre de protection maternelle et infantile (PMI), le Centre de planification et d’éducation familiale, le Centre médico-psychologique, le Centre médico-psycho-pédagogique, et le S.I.M.A.D. (Service de soins à domicile), le Centre de Rééducation pour aveugles et malvoyants et le Centre thérapeutique de Jour Jean-Ernst. La ville regroupe une dizaine de médecins généralistes et une trentaine de médecins spécialistes. Elle est rattachée au Centre hospitalier de Poissy / Saint-Germain-en-Laye.

Transport

Les bus desservant Marly (1, 9, 10, 15, 18 et 21) font partie du réseau "Entre Seine et Forêt" (gérés par la société Véolia Transport) et permettent de relier Marly-le-Roi à Saint-Germain-en-Laye ou Versailles. La ville est aussi desservie par la ligne ferroviaire Transilien L (Paris Saint-Lazare/Saint-Nom-la-Bretèche via La Défense).

Sport

La commune offre quelques équipements sportifs : deux piscines municipales (la piscine municipale Franck Esposito et la piscine intercommunale de Saint-Germain), quatre gymnases (le gymnase du Champ-des-Oiseaux, le complexe sportif du Chenil, le gymnase Ramon et le gymnase du Centre), quatre stades (le stade François-Henri de Virieu, le stade du Chenil, et le stade de Gally à Saint-Cyr), un centre équestre (poney-club), et un rowing club.

La ville possède d'autre part une école municipale des sports, comprenant plusieurs activités : la section arts du cirque, la section multisports (jeux de ballons : handball, basket-ball, volley-ball, football et rugby ; jeux de raquettes : tennis, badminton, tennis de table ; athlétisme : courses, lancers, sauts, hockey, cross québécois ; rollers, gymnastique, trampoline, piscine) et la section gymnastique.

Les événements sportifs :

* La Foulée Marlychoise [14]
* Le tournoi open de tennis de table

Education

Enseignement public [modifier]

La commune relève de l'académie de Versailles. Les écoles sont gérées par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation nationale de Versailles.

La ville compte six écoles maternelles (Schweitzer, Ramon, Saint-Exupéry, Jean-Rostand, César-Geoffray, Raymond-Gilles), quatre écoles primaires (Schweitzer, Jean-Rostand, Champ-des-Oiseaux, Saint Exupéry), un collège (Louis Lumière), et un lycée (Louis de Broglie).

Enseignement privé [modifier]

La commune relève du Diocèse de Versailles. Elle compte une école privée (Blanche de Louvencourt) et les Cours Dali (enseignement privé à petits effectifs).

Culture

* La bibliothèque , avenue de Saint Germain, possède une section adulte et une section jeunesse, et un biblioclub [5];
* Le conservatoire de musique Roger Bourdin dans le parc Jean Witold [6];
* Le cinéma Le Fontenelle offre un cinéma d’art et essai [7];
* Le centre culturel Jean Vilar propose notamment des expositions [8].
* L’office de tourisme propose de nombreuses activités.
* L'Espace Jeune (ex MJC) propose des concerts de jeunes artistes, des matchs d'improvisation théâtrale et permet aussi de prendre des cours de musique.

Personnalités

* L'architecte Jules Hardouin-Mansart y est décédé en 1708.
* Le poète, romancier et auteur dramatique André Theuriet y est né en 1833.
* Le dramaturge Victorien Sardou qui habitait le château de Verduron fut maire de Marly en 1870 et 1871.
* Le musicien André Lafosse y est né en 1890, il a été soliste à l'Opéra de Paris et professeur de trombone au CNSM de Paris
* Le romancier et auteur dramatique Alexandre Dumas fils y est décédé en 1895 au château de Monte-Cristo.
* Le musicologue Jean Witold fut président d'honneur de l'association musicale qui deviendra l'Orchestre de Marly.
* Le journaliste François-Henri de Virieu a été maire de cette commune en 1995 jusqu'à son décès en 1997.
* La comédienne Simone Renant est inhumée dans cette ville.

Patrimoine

La ville possède un patrimoine très important [4]:

* le parc royal, aujourd'hui musée-promenade dans lequel se situait le château de Marly.
* la place de la Vierge, autrefois le lieu de grandes processions religieuses, le jour de la Fête-Dieu ;
* le lavoir de la mare Thibaut, mentionné dès 1266 ;
* le buste Victorien Sardou, placé en 1915, retiré en en 1941 et remplacé en 1946 ;
* la tour du télégraphe Chappe, construit par Claude Chappe en 1798 ;
* le square Michel ;
* la maison d’Alexandre Dumas fils ;
* l'hôtel de Toulouse, construit au début du XVIIIe siècle, habité vers 1730 par Louis Alexandre de Bourbon ;
* l'hôtel de Gesvres, propriété de Monseigneur le duc de Gesvres, gouverneur de Paris qui y habitait en 1741 ;
* le lycée, construit sur une propriété de la tragédienne Rachel ;
* l'abreuvoir, construit par Mansart en 1698-1702. C'est le plus grand abreuvoir d'Europe. Il a été entièrement restauré en 2005 en respectant les techniques d'origine.
* le musée-promenade de Marly-le-Roi - Louveciennes, en bordure du parc royal ;

L'église Saint-Vigor
L'église Saint-Vigor

* l'église Saint-Vigor, construite en 1688 par Mansart ;
* la forêt domaniale de Marly ;
* le château du Verduron, ancienne demeure de Victorien Sardou, célèbre pour ses sphinx ;
* Le Fort du Trou-d'Enfer construit vers 1880.
* Les grandes terres de Marcel Lods (1957-1959).

...mais la machine de Marly était en fait située à Bougival

jeudi 1 mai 2008

Histoire

La nom de la ville provient de Mairilacus, première dénomination du lieu en 697 sous le règne de Childebert IV.

Marly est propriété des seigneurs de Montmorency jusqu'à son acquisition par Louis XIV en 1676 qui y fait construire par Jules Hardouin-Mansart « son » château de Marly, plus intime que Versailles et où il pourra s'adonner aux plaisirs personnels. Le château, situé sur le plateau du Cœur Volant, est alimenté en eau par la machine de Marly et l'aqueduc de Louveciennes et l'extrémité nord est agrémenté d'un bassin, en contrebas, au niveau du village, et d'un immense abreuvoir où les cavaliers peuvent entrer avec leurs montures ! Ce bassin sera agrémenté, sous Louis XV, par les deux célèbres chevaux de Marly sculptés en 1745 par Guillaume Coustou. En 1789, le château est pillé par les révolutionnaires et laissé à l'abandon.
En 1794, le village est rebaptisé par la Révolution Marly-la-Machine (bien que celle-ci soit située sur la commune de Bougival) et les chevaux sont « subtilisés » pour être installés à Paris sur la place de la Concorde puis placés à l'entrée de l'avenue des Champs-Élysées en 1795. Aujourd'hui, ils se trouvent à l'abri des intempéries au musée du Louvre dans la cour Marly de l'aile Richelieu.

En 1799, un industriel achète le château à l'abandon et installe des ateliers de filature dans les communs. Failli, cet industriel ne trouvant pas à céder le château en l'état de délabrement avancé, le démantèle et en vend les pierres comme pierres à bâtir[1]. En 1806, le domaine passe entre les mains de l'administration des Eaux et Forêts.

La période impressionniste voit le village, à l'instar de ceux de Bougival, Louveciennes ou Croissy, attirer les peintres comme Sisley ou Pissaro ainsi que poètes, écrivains et sculpteurs.

Géographie

La commune de Marly-le-Roi se situe à environ quinze kilomètres à l'ouest de Paris, à moins de dix km au nord de Versailles et également moins de cinq km au sud de Saint-Germain-en-Laye. Elle est bâtie sur une sorte de promontoire en contrebas et au nord du plateau du Cœur-Volant au bord duquel se trouvait le château aujourd'hui disparu. Ledit promontoire domine d'environ 150 mètres la vallée de la Seine plus au nord. L'urbanisation est concentrée dans la moitié nord du territoire communal, la moitié sud étant majoritairement couverte par la forêt domaniale de Marly.

Les communes limitrophes de Marly-le-Roi sont Le Port-Marly au nord-est, Louveciennes à l'est, La Celle-Saint-Cloud au sud-est, Bailly au sud, L'Étang-la-Ville à l'ouest, Mareil-Marly au nord-ouest et Le Pecq au nord.

La commune est longée, dans sa limite est, par la route nationale 186 qui relie Versailles à Saint-Germain-en-Laye, traversée par la route départementale 7 qui permet de rejoindre, au nord, Le Pecq puis Saint-Germain-en-Laye et, au sud, Bailly puis Saint-Cyr-l'École et longée, dans sa limite ouest, par la route départementale 161 qui relie Saint-Germain-en-Laye à L'Étang-la-Ville et Villepreux.

Au plan ferroviaire, la commune est desservie par le Transilien Paris Saint-Lazare en gare de Marly-le-Roi, située sur la ligne Paris-Saint-Lazare-La Défense-Saint-Nom-la-Bretèche.

La commune compte cinq quartiers :

* Le Vieux Marly-Ombrages-Monbâti, avec des hôtels particuliers du XVIIIe siècle et l’église Saint-Vigor, édifiée au XVIIe siècle;
* Le Plateau-Vergers-Vauillons-Bois Martin, avec ces maisons individuelles, et le parc Jean Witold ;
* Les Grandes-Terres, quartier résidentiel ;
* Montval, avec son gymnase, son groupe scolaire et sa bibliothèque ;
* Les coteaux, comprenant l'ancien hameau de Montval.